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Nos Approches

 
 

La personne consultante soumet à notre écoute ses diverses façons de représenter sa réalités. Entre silence et parole, nous accompagnons le récit de la personne de manière intégrative et selon quatre grandes approches.


01.
APPROCHE HUMANISTE EXISTENTIELLE

L’approche humaniste-existentielle entraîne le sujet dans un cheminement philosophique mettant en jeu sa pensée critique de manière à faire émerger les pleines capacités du sujet à s’engager dans sa propre transformation. Le rôle du psychologue est alors celui d’un maïeuticien - un facilitateur de la pensée - qui suscite, par le dialogue, la construction d’une pensée claire. Il s’agit de repérer avec la personne consultante les différents obstacles liés à sa compréhension des évènements de son histoire et de l’accompagner dans la quête de solutions qui lui appartiennent. La personne consultante développe alors son plein potentiel en vue de se réaliser dans une forme d’auto-développement personnel.


02.
APPROCHE PSYCHODYNAMYQUE

Le thérapeute psychodynamique cherchera à repérer les mécanismes de défense que la personne consultante à développer au cours de ses expériences passées en vue de lui permettre de se défaire de certains modes de fonctionnement qu'elle a incorporés. Le psychologue aide la personne consultante à prendre conscience des conditions dans lesquelles elle s’est développée, notamment au cours de son enfance. Il s’agira d’élucider avec elle les sources potentielles de nombreux conflits qui font défaut à la personne consultante. Cette approche est souvent longue dans le temps.


03.
APPROCHE INTERPERSONNELLE

L'intervention se centre sur les relations et interrelations que la personne consultante entretient avec son groupe primaire d'appartenance, en premier lieu c’est la famille ou le couple, puis vient le groupe secondaire avec les amis ou l’équipe de travail. L'objectif visé est celui d’atteindre un équilibre dans les relations de la personne consultante. Par exemple, il peut s'agir de transformer les relations d'un type “dominant / dominé” dans des modalités plus égalitaires et équilibrés.


04.
APPROCHE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE (TCC)

Dans cette approche, l’intervention s’efforce de comprendre comment les comportements, les émotions et les perceptions peuvent être à l’origine de manières inadaptées de penser et/ou d'agir dans certains contextes. Certains apprentissages qui se sont construits de manière particulière au cours du développement peuvent perdurer tout au long de la vie adulte. Par exemple : penser à tort qu’un conflit dans le couple est synonyme de rupture automatique ou de désamour.

Entre philosophie et psychiatrie : Penser la SOPHIATRIE

Les récits que les personnes présentent en clinique sont souvent construits autour de la perte de sens, du sentiment d’incomplétude et d’expérience de vide intérieur ou d’angoisse qui agissent ensemble pour produire des blessures secrètes. La parole de la personne consultante vise généralement à délimiter l’incertitude voire l’inquiétude ressentie au dedans, à combler les manques qui accompagnent un cheminement souvent douloureux du passé. 

Dans mes recherches académiques et mes expériences cliniques, j’ai cherché à comprendre ce qui bloque et désoriente les individus dans la construction d’une réalité qui fasse sens pour eux. Il s’agissait pour moi de comprendre comment se constitue une subjectivité qui puisse s’ouvrir aux subjectivités des autres. J’ai compris que, ce sont principalement les opinions fausses et les préjugés sur soi-même et/ou sur le monde qui empêchent les individus de prendre de la distance sur leurs difficultés et/ou leurs perceptions. Ces difficultés d’appréhension pouvaient générer des troubles psychopathologiques dès lors où il s’agissait de penser l’avenir.

Cet inconfort psychologique se nourrissait d’un agencement des évènements de la vie mal situé dans le temps. Les sujets pensent et repensent à travers le regret (passé) ou l’inquiétude (futur). Ces allers-retours sont des ruminations qui pouvaient aller jusqu’à des sentiments d’échec ou d’avoir le sentiment de ne plus pouvoir s’en sortir. On parle alors de causalité pour décrire cet agencement qui fait la liaison entre la “cause” d’un événement et sa “conséquence”.

Enchainés à la causalité, les individus devenaient sujets à l’anxiété, aux crises d’angoisses ou aux crises de panique, aux addictions et parfois aux dépressions. Leurs manières erronées de percevoir leur réalité les enfermaient dans une souffrance psychologique. Cet enfermement leur a fait oublier qu’en eux-mêmes réside une intuition fondée sur leur expérience de vie (une Sophia/Sagesse) qui s’était tracée dans leur esprit comme une voie réparatrice et libératrice. 

Cette Sophia n’est autre que la connaissance de soi acquise au cours de l’expérience de vie. La Sophia est cette sagesse de vie de la compréhension de soi qui transporte la personne vers un sens qui l’habite au dedans d’elle-même qu’il fallait faire ressurgir pour les aider à guérir de leurs maux. 

LA QUÊTE DE sens devient souvent le sens qu’on donne à sa vie et se présente comme une philosophie de vie à découvrir et à vivre. CE SENS EST À PENSER au sein d’un cadre temporel rétroactif.

c’est à dire que le sens se construit dans l’ici et le maintenant à la veille de l’inconnu car aujourd’hui est l’hier de demain.

FINALEMENT l’accompagnement à cette quête de sens est l’objet même de cette Sophiatrie.